L'autre jour, pendant le Mois de la Photo, j'ai découvert cette photographe qui m'a fait penser à l'image que je voudrais créer pour le commencement de la pièce. Elle s'appelle Hannah Villiger. Je ne connais pas sa production, mais c'est le travail que j'ai vu qui m'intéresse : ce sont des assemblages de Polaroïds.
Voici une petite description de son travail que donnaient au Centre de Culture Suisse de Paris (où elle était exposée) :
Au centre du travail de Hannah Villiger il y a son propre corps. Avec le regard d'un sculpteur, elle l'explore, l'ausculte minutieusement grâce à l'oeil mécanique d'un appareil photo. Sans pudeur ni narcissisme, elle se concentre quasi uniquement sur sa personne en tant que forme. Et cela sans autobiographie, sans imposer aucun voyeurisme au spectateur. Rompant avec la tradition romantique des photographies des nus féminins, l'artiste capte des fragments, des articulations, des entrelacements qui, cadrés librement, semblent évoluer sans pesanteur dans une atmosphère où la lumière exacerbe les volumes.
SITE de Hannah Villiger
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